Les maladies cardio-vasculaires chez les femmes

En France, chaque jour, 200 femmes décèdent d’une maladie cardio-vasculaire, elle devient la première cause de mortalité féminine. La communication autour de celle-ci reste quasi inexistante.

Et pourtant, ces chiffres sont en augmentation :

En 1999, 13% des femmes étaient victimes d’infarctus du myocarde, aujourd’hui cela concerne 30% des femmes.

Les mauvaises habitudes de vie sont en augmentation chez les femmes depuis plusieurs années (manque d’activité physique, alimentation, tabac, alcool, stress psycho-social, surmenage…) associées aux incidences hormonales (contraception, grossesse, ménopause).

Ce mode de vie entraîne une diminution de la protection vasculaire que leur assuraient leurs hormones naturelles avant la ménopause.

Les femmes ayant des antécédents médicaux, des maladies chroniques (cholestérol, diabète, hypertension, association contraception avec estrogènetabac…) doivent être particulièrement vigilantes et consulter régulièrement leur médecin.

Mais surtout, seulement 30% des femmes avouent écouter les signes de leur corps et 81% des femmes s’occupent davantage de la santé de leurs proches que de la leur.

La moyenne d’âge est comprise entre 45 et 55 ans.

Comment reconnaître les premiers signes d’un infarctus du myocarde chez la femme ?

Les femmes doivent s’alerter face à d’autres symptômes au-delà des symptômes classiques, plus atypiques, encore méconnus et souvent associés :

Une sensation d’épuisement, un essoufflement à l’effort, une douleur aiguë dans le haut du dos, des palpitations ou encore des symptômes digestifs récurrents (nausées, gêne ou brûlure épigastrique).

Ces symptômes peuvent ne pas avoir de lien avec l’effort. Ils peuvent survenir lors des activités quotidiennes ou d’un stress psychologique. Ils peuvent aussi réveiller la femme la nuit. Ils sont souvent associés à une sensation d’angoisse, très bon signal d’alarme.

Ces signes d’alerte, s’ils durent ou se répètent, doivent faire appeler sans délai le 15.

Il est important de se faire suivre, faire un bilan avec un cardiologue à partir de 45 ans surtout si on présente des facteurs de risques et/ou héréditaires.

Mesdames, prenez soin de votre santé, de votre cœur car personne ne le fera à votre place !

Nadège Coll, infirmière en Santé Prévention au travail au sein de nos Industries Électriques et Gazières

Vous connecter avec vos identifiants

Vous avez oublié vos informations ?